Association régie par la Loi 1901

Dernière mise à jour : 02/12/2003


ACTIVITES ASSOCIATIVES 2003
ces activités sont réservées aux membres de l'Association des Fous de Palmiers

Antibes L'équipe du jardin Thuret

Vente exceptionnelle de plantes rares :
samedis 04 et 11 octobre de 9h30 à 17 heures
à la pépinière du Jardin Thuret


Chers collègues,

Le jardin botanique de la Villa Thuret, propriété de l'état français, géré par l'INRA, n'est pas directement concerné par le déménagement, du moins dans le périmètre de ses murs actuels (3,5 ha.). Toutefois, la pépinière se trouve sur un terrain qui est déjà vendu par l'INRA. En conséquence, l'outil de multiplication et d'élevage des plantes introduites, ou en cours d'étude, sera transféré sur le site de Sophia-Antipolis.

Le déménagement des plantes en pots aura lieu d'ici le mois de décembre. Ne pouvant pas conserver la totalité de ces collections, nous sommes contraints d'en céder une partie. Nous pensons que certaines de ces plantes sont susceptibles de vous intéresser, au même titre que divers collectionneurs, horticulteurs, botanistes, jardiniers, professionnels ou non.

Nous proposons deux journées d'accueil, au cours desquels les plantes seront proposées à la vente ; pour ceux qui viennent de loin ou ne sont disponibles que le week-end, nous ouvrirons exceptionnellement le jardin.

Dans l'attente de votre visite, nous vous saluons bien cordialement,


            L'équipe du jardin Thuret


Rendez-vous:
samedi 04 ou 11 octobre de 9h30 à 17 heures
au Jardin Thuret
62 bd du Cap (accès par le chemin Raymond) à Antibes

Paiement par chèque, exclusivement
Cecile Sabourault
Maitre de Conferences
Equipe Genomique Fonctionnelle des Insectes
UMR1112 ROSE
INRA Centre de Recherche d'Antibes
1382 Route de Biot
06560 Valbonne
France

tel 33 4 93 12 38 07
fax 33 4 93 12 25 28

NICE Gérald MARTINEZ

LES JARDINS DES COLLINES

(Pour Membres de l'association)
samedi 27 septembre MMIII


Exceptionnelle opportunité de voir deux superbes jardins, œuvres de «  garden-victims » passionnés, ainsi qu'un producteur de palmiers, plantes exotiques et cycadacées.

8h45 Rendez vous à la Colle sur Loup sue le parking du « Marché U » situé à l'entrée du village en venant de Nice. Pour se rendre à La Colle sortie Cagnes-sur-mer sur L'A8 et ensuite suivre la direction St Paul jusqu'à l'entrée de La Colle où se trouve le « Marché U ».
9h00 Début de la visite du jardin de Henri Zissler. Durée de la visite environ trois heures.
12h00 Casse croûte offert par notre hôte.
14h00 Départ pour Golfe Juan
14h30 Début de la visite du jardin de M. & Mme Louis Zanini 687, chemin des Pertuades à Golfe Juan.
16h30 Début de la visite des Pépinières Sensi situées pratiquement en face du jardin de M. Zanini au 766, chemin des Pertuades (tel. 04 93 63 68 70).

ATTENTION : le nombre de participants est limité à vingt personnes !
Vous pouvez obtenir plus de renseignements an appelant Gérald Martinez au 06 08 93 13 15.
Association des Amateurs de Palmiers (Loi de 1901)

FOUS DE PALMIERS - B.P.600 - 83411 HYERES-LES-PALMIERS CEDEX- Tel. 33(0)4 94 65 68 58
Gérald MARTINEZ Villa Victoria 12, avenue d'Alsace 06000 NICE Tel. 33(0)608 93 13 15
geraldmartinez2001@yahoo.fr

Bulletin d'inscription
________________________________________________________________
Nom----------------------------------------------Prénom----------------------------------
Adresse-------------------------------------------------------------------------------------Code Postal------------------------------------Ville--------------------------------------
Tel------------------------------------------------Nombre de personnes---------------
Je joins ma participation de 15 € par personne.
Je participe au repas O N

A retourner avant le 15 septembre 2003 à :

Gérald Martinez 12 avenue d'Alsace 06000 NICE Tel 0 608 93 13 15

MIDI PYRENEES Serge DASSAIN

En fonction de l'expérience acquise, j'ai dressé une liste des espèces souhaitables dans la région Midi-Pyrénées, en dehors des zones d'altitude : Les “leaders” pour toutes expositions - Trachycarpus fortunei, T. wagnerianus, T. takil, T. nanus A planter de préférence au sud - Trithrinax campestris, Rhapidophyllum hystrix, Sabal minor, S. palmetto, S. mexicana, S. bermudana (non hybridé) A planter à bonne exposition, près d'un mur au sud - Chamaerops humilis, Butia capitata, B. eriospatha, B. yatay, B. paraguayensis, Washingtonia filifera, Braheaarmata Il faut noter que Phoenix canariensis ne supporte, de manière durable, que les zones urbaines, zones permettant également des expositions moins rigoureuses. Il est, de loin, préférable de planter tout palmier en plein soleil, sans oublier fertilisations et arrosages pendant l'été. Bonnes plantations !

BRETAGNE Michel BOURBIER

Les 8 et 9 juin ont eu lieu les Botanifolies à Ploemeur dans le Morbihan. Malgré un temps plutôt automnal avec des rafales de vent à près de 100 km heure par moments, quelques 3000 personnes se sont déplacées pour cette manifestation réunissant des pépiniéristes collectionneurs de l ’A.S.P.E.C.O. Le stand qu’animaient Christian LE GUERN, Yvan TOULLIOU et moi-même a vu passer pas mal de personnes intéressées par la plantation de palmiers, ainsi que quelques passionnés. Un petit regret toutefois, celui de ne jamais voir beaucoup de membres régionaux de l’association, de plus en plus nombreux. C’est pourtant une bonne occasion de se rencontrer…!

NORD EST Frédéric TOURNAY

Une quinzaine de Fous de l’est de la France se sont donnés rendez-vous le 8 septembre dernier chez notre correspondant Daniel PFISTER dans la banlieue de Strasbourg. Les Trachycarpus fortunei de notre hôte se rétablissent bien, après avoir été complètement défoliés cet hiver. Un Chamaerops humilis, qui fut très abîmé, émet lui aussi de nouvelles palmes à l’abri d’un mur. Le Butia capitata que nous avions vu l’année dernière a péri, malgré la mise en place d’une protection hivernale. Après le déjeuner, nous nous sommes dirigés vers le Jardin Botanique de l’Université Louis Pasteur de Strasbourg . Créée à partir de 1881, sa collection abrite aujourd’hui près de 6500 espèces végétales différentes, dont quelques palmiers. Dès notre arrivée, nous nous sommes arrêtés devant un Sabal minor qui a parfaitement supporté son premier hiver à l’extérieur, abrité par la façade de l’orangerie. Le Chamaerops humilis, situé en plein courant d’air devant la serre tropicale, a vu l’ensemble de ses palmes entièrement détruites. Il a aujourd’hui repris un bel aspect. Les stipes qui avaient gelé jusqu’au sol en 1985-1986, n’ont pas été atteints cet hiver. Nous n’avons eu à déplorer aucun dégât sur nos deux grands Trachycarpus fortunei. Leur palmes avaient été liées contre le bourgeon et leur pied paillé par 50 à 60 cm de feuilles mortes. Nous nous sommes ensuite arrêtés devant un jeune Trachycarpus wagnerianus planté au printemps dernier. A côté, un Sabal étiqueté S. minor, mais probablement hybridé, est très abîmé chaque hiver. D’autres espèces de palmiers pourraient être essayées en plein air, mais le facteur limitant leur installation est le vol plus que le froid ! Un Rhapidophyllum hystrix a ainsi disparu de la collection du jardin botanique il y a deux ans. Nous avons terminé la visite en passant en revue quelques palmiers d’orangerie comme Livistona australis, Phoenix canariensis, Phoenix theophrastii, Phoenix hanceana et Trithrinax campestris. Nous avons pu comparer facilement, car présents l’un à côté de l’autre, Washingtonia filifera et W. robusta. L’année prochaine, nous irons vraisemblablement visiter le jardin d’un Fou de Palmiers du Haut-Rhin.

VAL DE LOIRE Robert LEROY
Il y avait de nombreux visiteurs sur notre stand lors de la Fête de Plantes du Grand Blottereau à Nantes les 7 et 8 septembre. Le pépiniériste Ripaud m’avait prêté un fourgon et 30 beaux palmiers et j’avais apporté un lot de jeunes plants, ainsi que des graines, infructescences et spathes. Suzanne GUERIN m’a prêté main forte toute la journée du samedi. Le nouveau livre de P.-O. ALBANO a eu beaucoup de succès. Nous avons répondu à de nombreuses questions, donné beaucoup de conseils et fait 3 nouvelles adhésions. Une dizaine de Fous sont venus nous rendre visite. Nous sommes même passés à Télé Nantes sur le câble !
ROUSSILLON Pierre BIANCHI
La plupart des Fous du Roussillon se sont retrouvés pour notre réunion annuelle à Saleilles le 14 septembre chez M. et Mme. LLORET. Après les présentations des quelques nouveaux membres, Jean nous a guidés d’abord dans sa serre qui accueille le visiteur chez lui. Les fougères, Anthurium, Rhapis, Chamaedorea y sont à l’aise : par contre, le Rhopalostylis atteint le vitrage et deux Sabal menacent de le soulever! Pourtant ces palmiers n’étaient que des plantules il y a quelques années. Quel contraste avec la lenteur de croissance dans nos jardins! Sortant dans le jardin nous avons vu les Butia et Syagrus, mais surtout les deux palmiers centenaires transplantés il y a trois étés. Le Washingtonia filifera dominant tous les arbres du quartier constitue une véritable balise dans le lotissement. Le stipe du Jubaea, asymétrique, et comportant une striction, constitue une véritable sculpture. Sa couronne de feuilles est en train de se reconstituer mais il n’a pas encore refleuri. Contournant la piscine nous passons devant une touffe de Trithrinax campestris puis des Washingtonia robusta dont la base est plus volumineuse que celle du W. filifera. Nous allons admirer les palmiers plus fragiles placés près de la maison : deux superbes Livistona australis et chinensis qui conservent encore les feuilles abîmées par ce rude hiver et un Phoenix roebelenii. L’apéritif puis le repas nous permettent de poursuivre les conversations et d’offrir à Jean et à Irène un complément à leur collection : une potée de Chamædorea metallica pour la serre et un Chamædorea radicalis pour le jardin. Après avoir dégusté les figues de pays, les gâteaux de nos adhérentes et le muscat de St. Estève, nous évoquons à nouveau le risque d’attaque de nos palmiers par le papillon argentin. Pour l’instant ce n’est pour nous qu’une menace : pas de dégâts visibles dans nos jardins ni dans les espaces verts publics. Heureusement, car il semble que le service de protection des végétaux n’ait fait parvenir aucune recommandation ni aux services des espaces verts ni aux pépiniéristes. Avant de prendre congé nous parlons des activités du trimestre à venir.
AQUITAINE Philippe DUHAMEL
Lorsque Madame le Maire de Morizès en Gironde, près de la Réole, annonçait que sa commune avait été sélectionnée pour participer à la Nuit du Patrimoine le 21septembre, ses administrés se demandèrent ce qu’une petite commune rurale de 515 habitants allait bien pouvoir montrer. Ils ne se doutaient pas que leur territoire possédait autant de richesses culturelles. La promenade nocturne dans ce petit village, illuminé par plus de 2500 bougies, révéla à un public de plus de 200 personnes des détails ignorés du bâti
quotidien et des maisons de maître, les replongeant dans l’histoire du pays. Invité par Madame le Maire, j’ai parlé du Trachycarpus fortunei, mis en valeur par des projecteurs, un végétal auquel plus personne ne prêtait attention à force de le côtoyer. Il est bien le « palmier du Sud-ouest » qui fait parti du patrimoine. J’ai expliqué notamment qu’il gardait la mémoire du temps et des anciennes générations au même titre que les vieux clochers ou les vieilles maisons. Le fait d’avoir été planté là ne relevait pas plus du hasard, que des vents ou des oiseaux. Le public écoutait avec beaucoup d’attention l’historique de l’introduction de ce palmier en provenance de Chine qui s’est adapté idéalement au climat du Sud-ouest, avec des étés chauds et humides, mais des hivers pouvant être très froids, comme l’hiver dernier. L’histoire commençait en 1859, au Jardin botanique de Bordeaux, quand Durieu de Maisonneuve, explorateur scientifique de l’Algérie, plantait l’un des tout premiers Trachycarpus en France. Les hommes de l’époque coloniale (dès la fin du XIXe siècle), profitant du développement des voyages et des perspectives d’expansion économique, sont allés chercher, aux quatre coins du monde, les plus beaux arbres qui pouvaient pousser dans notre région, faisant ainsi ces merveilleux cadeaux aux générations futures. L’accès direct à la mer par la Garonne, puis par l’estuaire de la Gironde, a favorisé leur importation. La mode voulait, à la Belle Epoque en Aquitaine, qu’on plante un palmier devant les maisons de maître, dès que naît un fils. Tout cela fait aussi partie du patrimoine le plus intérieur de nos racines. Les responsables forestiers soulignent toujours que, lorsque l’on plante un arbre (à plus forte raison un palmier qui pousse plus lentement), c’est pour nos enfants et nos petits-enfants; plantez donc des Jubaea !
PACA Yves PIA
Pour cette première biennale « made in Europe », les Fous de Palmiers ont déployé toutes leurs énergies pour recevoir, du 20 au 27 septembre, entre Hyères les Palmiers et Menton, les amateurs du monde entier que sont les membres de l’International Palm Society (IPS). Encore fallait-il que cette manifestation soit couronnée de succès. Pari tenu: 130 membres ont participé, avec assiduité, aux conférences dont nous évoquons le contenu dans ce Palmier et le prochain et aux visites de jardins plus merveilleux les uns que les autres. L’organisation a été à la hauteur de ses ambitions puisque tous les objectifs ont été atteints: la convivialité était au rendez-vous; les exposés faits par les intervenants d’un niveau international ont été fort instructifs; la couverture médiatique (presse, radio, TV) a contribué à mieux faire connaître notre association; enfin, le bilan financier est positif. Ce constat n’est pas l’expression d’une autosatisfaction dont pourrait s’enorgueillir l’association, à juste titre, mais simplement la reconnaissance dont nous ont fait part de nombreux participants. Quelques exemples parmi d’autres : • Terrence Walters, directeur de IPS et du Montgomery Botanical Center (Miami, Floride) : I want to thank each of you for a ve ry successful, educational and enjoyable IPS Biennial 2002… • Libby Besse, directeur de l’IPS, (Sarasota, Floride) :… we both had a marvelous time and saw many interesting places… your food is superb! We felt your countrymen courteous and helpful!… • Garrin Fullington (Hawaii) :… thank you very much for all the effort and energy you put into the IPS Europe Biennial. What wonderful places we saw! And the speakers were so excellent!… • Pamela Maher et Dave Schubert, Dept of Cell. Biology – The Scripps Research Institute (San Diego, Californie) : … nous tenons à vous remercier de tous vos efforts pour organiser une réunion merveilleuse… Cette biennale aura donc laissé un excellent souvenir aux participants dont une partie a prolongé son séjour via le voyage Post-Tour en Espagne et en Italie. Nous reviendrons plus en détail, dans un prochain numéro, sur le déroulement de cette manifestation qui a constitué un moment fort dans la vie de l’association.
BRETAGNE Michel BOURBIER
La municipalité de Ploemeur (Morbihan) organisait, en collaboration avec l’entreprise CréaPaysage, la première édition des Botaniques de Ploemeur. Cette manifestation s’est déroulée les 21 et 22 septembre derniers sur le site magnifique du château du Ter. D’après le quotidien régional, Le Télégramme, 4 000 personnes se sont « bousculées » pour rendre visite à la vingtaine d’exposants présents. Ceux-ci, pour le plupart membres de l’A.S.P.E.C.O. (Pépiniéristes Collectionneurs), se sont souvent déplacés d’assez loin puisqu’ils venaient de Vendée, de Dax ou encore d’Alès ! Yvon TOULLIOU et moi-même présentions le stand des Fous, qui a vu passer énormément de personnes, de plus en plus attirées par le monde des palmiers. Quelques adhésions ont d’ailleurs suivi cette exposition. Les Botaniques de Ploemeur 2002 ont été une réussite. Les attentes des organisateurs ont été dépassées et la manifestation sera renouvelée en 2003. Rendez-vous est déjà pris pour l’année prochaine, avec la présence des Fous de Palmiers… Par ailleurs, j’ai une nouvelle qui va faire plaisir à tous les amateurs de palmiers de Bretagne et d’ailleurs, en commençant par moi. En effet, la « palmierisation » de la ville de Lorient, entamée timidement depuis quelques années, se confirme à présent. Après les plantations au printemps 2002, près du bassin à flots, de groupes de Trachycarpus fortunei et de Chamaerops humilis, d’autres plantations de palmiers tels Sabal palmetto, Brahea armata et Butia capitata sont prévues. Ces plantes devraient être installées le long de la nouvelle promenade du quai du Péristyle, dans le secteur libéré depuis peu par l’Arsenal militaire. D’autres palmiers (Trachycarpus fortunei et Washingtonia filifera) doivent être également plantés dans le jardin, prochainement remanié, du Faouedic où se trouvent déjà les deux célèbres Jubaea chilensis centenaires. Et, cerise sur le gâteau, de jeunes Jubaea devraient prendre place près de leurs aînés !! Enfin… ! De plus, la ville va procéder sérieusement, sous l’impulsion de Monsieur Marchand du service des espaces verts, au semis des graines des Jubaea lorientais en vue de plantations futures (sous 10 à 15 ans) dans les espaces verts de la ville. Ces deux palmiers fructifient, en effet, depuis 1962 au moins et aucune utilisation n’avait jamais été faite directement par la ville de Lorient. C’est donc une excellente nouvelle. Ainsi, dans quelques années, L’Orient (son ancien nom) deviendra- t-elle peut-être la ville la plus « chilienne » de France ! ?
ROUSSILLON Pierre BIANCHI
Par une chaude matinée, le 6 octobre, une quinzaine de personnes se sont retrouvées à Perpignan dans le quartier de la Lunette pour traquer les végétaux inhabituels. D’emblée, devant la richesse du premier jardin, les discussions se sont engagées, chacun constatant les grandes possibilités d’acclimatation que donne la zone climatique 10 (celle-ci n’existe dans notre département qu’au centre ville de Perpignan et sur la côte, de Collioure à Cerbère). Ces bavardages ont attiré l’attention de la propriétaire du jardin qui, gentiment, nous a expliqué qu’elle avait ramené la plupart de ses plantes de ses voyages et que son énorme Pachypodium était chaque année plus difficile à rentrer à l’abri des pluies d’hiver, à cause de son poids et de ses épines. Après avoir pris congé, nous butinons des yeux de jardin en jardin, là une terrasse encombrée de cactus, là un Hakea et un Grevillea inhabituels, là-bas une magnifique touffe de Chamaerops humilis, plus loin des Araucaria, Hibiscus… Nous nous déplaçons plus loin pour voir des Syagrus et un vieux Butia. Le gardien de l’immeuble, qui connaît bien ce dernier pour l’avoir planté il y a trente cinq ans, nous propose de ramasser des fruits qui viennent de tomber : ils ont bon goût et germent spontanément sur le bitume ombragé (graines pour la BDG.). Notre tournée se poursuit avec de beaux avocatiers, dattiers, Eucalyptus, un énorme Cereus qui atteint le deuxième étage, des bougainvilliers toujours en fleurs, un beau Sequoiadendron. Nous finissons par LE Chorisia speciosa de Perpignan : il est au sommet de sa beauté et couvert de fleurs roses. Cet arbre émerge d’un jardin rempli de cactées peu communes, aussi nous relevons les coordonnées du propriétaire pour prendre contact. Les Fous les moins affamés finissent leur visite au quartier du Vernet pour voir une place qui vient d’être plantée de végétaux bleus : Butia, Braeha armata et Jacaranda.
BRETAGNE Yann CORBEL
3 000 visiteurs ont honoré de leur présence la première édition de la fête des plantes « Inflorescences », organisée les 5 et 6 octobre par l’association trégorroise « Jardins Passion » à Lannion, dans les Côtes d’Armor. Une trentaine de pépiniéristes, venus de Bretagne et de bien plus loin, des démonstrations d’art floral, des conférences, une exposition de philatélie botanique et diverses animations, tout cela sous la douce chaleur de notre bien connu été de la St Michel, voilà l’excellent programme qui a satisfait tous les acteurs de ces journées. Le thème de cette fête étant « les graminées dans le jardin du troisième millénaire », nous étions trois Fous pour présenter et parler de nos herbes géantes préférées : Jacques Le GUEN, Bernard LEROUX et moi-même. Les trois régionaux de l’étape n’ont pas chômé et le stand de notre association a accueilli de nombreux visiteurs, dont certains, espérons le, viendront grossir nos rangs.
VAL DE LOIRE Robert LEROY
Il y avait un stand de l’association aux Floralies du Val de l’Indre au Moulin de Veigné à 10 km au sud de Tours les 12 et 13 octobre. La manifestation comptait une trentaine d’exposants et plus de 6 000 visiteurs pendant les deux jours. J’ai été aidé par Suzanne GUERIN et Gilbert FLABEAU, directeur du Jardin Botanique de Tours, qui parle d’organiser une visite prochainement pour voir tous les Trachycarpus de la ville.
MIDI PYRENEES Serge DASSAIN

Nous avions rendez-vous à 11 h pour visiter mon jardin à Lavalette le 20 octobre. On peut y voir de beaux Trachycarpus fortunei , certains plantés en groupe et l’un d’entre eux taillé « à la chinoise » avec le stipe débarrassé du crin, donnant un tronc de cocotier. On a pu voir aussi des Chamaerops humilis, Butia capitata et Beschorneria yuccoïdes, etc. Nous avons aussi visité le deuxième jardin, situé un peu plus loin, à exposition plein sud où se trouvent des gros Washingtonia filifera , de jeunes Sabal bermudana et mexicana, un Phoenix « Golkoy », une pépinière de jeunes Trachycarpus et des variétés moins courantes mais aussi intéressantes : un Trachyucarpus wagnerianus de 2 m 30, des Trachycarpus takil qui atteignent le mètre et dont on a pu remarquer le très élégant feuillage, plus rigide que fortunei (je recommande d’en planter) ainsi qu’un Butia capitata, des opuntias, Musa basjoo, un jeune Hesperaloe parviflora, des Chamaerops humilis classiques et inermis, un petit Phoenix sylvestris et Trachycarpus martianus .Nous avons vu, en pots, les belles feuilles de Trachycarpus latisectus qui seront plantés l’an prochain près d’un mur au sud. Nous avons ensuite pris l’apéritif sur place, puis nous avons eu un bon repas du terroir au restaurant du village. L’après-midi, nous sommes allés au centre ville de Toulouse, au nouveau jardin exotique du musée Labit, planté de diverses espèces de palmiers ; nous avons aussi admiré un grand Washingtonia hybride au jardin du Grand Rond et les majestueux Butia du centre ville. Je remercie tous les participants, ce fut une belle journée.

RHONE-ALPES Emmanuel VERICEL
Le 27octobre nous nous sommes retrouvés pour la visite des serres du Parc de la Tête d’Or. Que de merveilles palmées dans la grande serre du parc! Des palmiers de toutes tailles y ont étés admirés et, si les plus grands (Livistona, Phoenix, Trachycarpus) devront bientôt être abattus car ils commencent à chatouiller le toit de la serre, la relève est assurée par des essences moins courantes mais très en vogue : parmi elles, Archontophoenix, Howea, Sabal bermudana e t mexicana. Ce dernier palmier a été « secoué » ce qui a provoqué une abondante pluie de graines dont bien sûr, nous n’avons rien laissé perdre. De nouvelles plantations de Chamaedorea ont été réalisées et la collection de ce genre devient très complète. La serre comporte aussi des palmiers que l’on aimerait voir tenir compagnie à l’extérieur aux beaux Trachycarpus ; il s’agit de Sabal minor, Rhapidophyllum hystrix et Chamaerops humilis var. cerifera. Enfin, le groupe s’est dirigé vers une serre formidable dont toute une partie est constituée d’essences malgaches ; un seul palmier y est représenté mais quelle merveille que ce Bismarckia nobilis ! Un grand bravo aux jardiniers du parc pour cette réalisation. A très bientôt pour de nouvelles découvertes palmiques en Rhône-Alpes.
ROUSSILLON  
Une exceptionnelle journée, le 10 novembre, nous a permis de voir, sur la côte rocheuse, à Cerbère, des Furcraea, deux énormes Ficus macrophylla, de grands ricins, des Hibiscus et une jeune plantation de Butia et Brahea. Revenant sur nos pas, nous avons vu, à Banyuls sur Mer, un beau Jubaea centenaire, des Brahea edulis, Eucalyptus, Cycas et anones. Nous avons rendu visite à un dragonnier à Port Vendres, puis au superbe jardin de cactus de Monsieur Mathieu à Argelès sur Mer. Ce jardin nous donne envie, début décembre, d’aller voir une pépinière et un beau jardin de cactus sur la Costa Brava.
Avril 2002 Civrac en Médoc (Gironde)
Visite du jardin de Philippe et Françoise LARRUE et projection du film vidéo réalisé par Rainer BIRKEMEIER lors du voyage des fous en Californie du sud au mois d'octobre. Date à préciser
Contact: Philippe LARRUE, 05 56 41 37 28
27, 28 Avril 2002 Nîmes, à l'hôtel Atria Novotel (Gard)
les Fous de palmiers seront présents au premier salon du livre psy. La déco sera assurée par notre ami et adhérent Jean-Luc BUTIER, directeur des pépinières BRL à Uchaud. Le salon est organisé par notre adhérent nimois Philippe WHUTRICH.Pour tout contact, s'adresser à Philippe 04.66.67.76.32
Avril 2002 Le Cellier (Loire Atlantique)
Visite sur un week-end de la région nantaise et, en particulier, du jardin de Claire et Jamal: azalées en pleine floraison, plantes rares et nouvelles plantations de palmiers. Date à préciser.
Contact: Jamal OUAGAZZAL, 02 40 25 30 00
18, 19, 20 mai 2002 St-Cyprien - 66 dans le Roussillon
Assemblée Générale de l'Association des Fous de Palmiers
Des Phoenix et Washingtonia par centaines, des dizaines de Butia yatay en alignement, de nombreux Jubaea adultes, plusieurs jardins botaniques, des jardins privés, une commune d'accueil "folle" de palmiers, la Méditerranée, le Canigou, des vins de caractère, la possibilité d'une "pré ou post" AG pour ceux qui voudront prolonger leur séjour. Voici ce que nous proposent les Fous du Roussillon. Vous ne pourrez pas dire que vous n'étiez pas prévenus à l'avance. Donc, retenez le week-end de la pentecote 2002 pour venir en Roussillon pour l'AG: des palmes, vous en aurez plein la vue !
Contact : Pierre BIANCHI, 04 68 22 90 95
Juin 2002 Iles Borrommees (Italie)
Voyage réservé aux membres de l'association, à jour de leurs cotisations.
Suite au succès du premier voyage des Fous (voir le Palmier 19 p25), un nouveau voyage à ces iles enchanteresses est proposé pour un long week-end de juin (3 jours). Sur place, déplacements en bateaux entre les iles et les petits ports du lac Majeur, pour les visites des merveilleux jardins aux essences méditerranéennes et tropicales, dans un univers de palmiers. Le rendez-vous sera, en principe, dans un hotel de Stresa, sur le lac, facilement joignable (à une petite heure de Milan par le train). Il est conseillé aux personnes susceptibles d'être intéressées de nous le signaler le plus tot possible (pour prévision du nombre de chambres d'hotel à réserver).
Voyage réservé aux membres de l'association, à jour de leurs cotisations.
Contact: Gérard DORIN, 05 53 29 40 29