Association régie par la Loi 1901

6 histoires d'internautes palmophiles
J. C. Wattenhofer (Suisse), Denis Dupremier (Canada), Olivier Kerlir (Emirats Arabes Unis), Caleb (entre Alès et Nimes), Rémi Jacquin (Savoie), Jean-Marie et Solange (Belgique)

envoyez-nous vos témoignages (si possible agrémentés de photos)

(Cliquez sur les photos pour les agrandir, en plein-écran)

UN FOU EN HERBE, Rémi Jacquin

Rémi Jacquin, un jeune de 15 ans habitant la Savoie, s'est connecté sur notre site récemment. Il a réussi, grâce à une méthode rigoureuse, à faire pousser, en l'espace de 2 mois, des graines de Dictyosperma album. Nous l'encourageons dans ses cultures et espérons qu'il va bientôt rejoindre l'association. Voici les récit de ses expériences.
Lorsqu'on attrape le virus de la culture du palmier, il n'est pas rare de faire une maladie associée : celle des semis.
La première raison, c'est le choix de genres, d'espèces, de variétés que l'on peut multiplier.
La deuxième, c'est le prix. Pour la plupart des espèces, les prix varient entre 10 F, voir 20 F pour des sachets de 5 à 10 graines. On peut ainsi multiplier et constituer une jolie collection en quelques temps, à moindre frais.
Troisième raison, c'est l'observation de la croissance d'une plantule sortant de sa graine, semée depuis quelques mois déjà, développant sa première palme, puis, les autres, passant, petit à petit, de sa forme juvénile à sa forme adulte.
Semis de Dictyosperma album:

Pour commencer, il faut préparer le substrat : à la base, j'utilise un terreau du commerce de bonne qualité, avec 1/3 de sable lavé. Ensuite je passe le tout (pot, substrat, etc.) au micro-onde, un quart d'heure à 100°C, où, encore, on peut mettre les pots et étiquettes dans de l'eau, à faire bouillir dans de l'eau bouillante durant 1 minute. Je n'utilise jamais de fongicide; par contre, lors de l'arrosage, j'utilise de l'eau minérale, le calcaire étant néfaste.
Dès lors, je sème mes graines de Dictyosperma album dans des pots de 7 cm de diamètre, je sème 5 graines dans chacun. J'arrose pour humidifier le substrat, ainsi que pour tasser la terre, et, je place mes terrines dans ma mini-serre chauffante, dont la température atteint jour et nuit 30°C voir 32°C. dès que le substrat semble se dessécher, j'arrose avec de l'eau minérale et je replace les terrines à l'intérieur de la mini-serre chauffante.
Après deux mois et demi, j'ai pu observer la levée de deux graines, puis, un mois plus tard, les plantules ont développé leurs premières palmes.
Je continue ainsi la culture de mes jeunes plants de Dictyosperma album, dans ma mini-serre chauffante. Le matin, entre 10h00 et 12h00, ils bénéficient d'un rayon de soleil. Maintenant, étant un jeune passionné de palmiers, je ne connais réellement pas la culture de cette dernière. Je ne sais pas si cette espèce enregistre un taux de mortalité élevé lors de sa jeunesse.


Plusieurs mois après le semis, un premier bilan de la culture du D. album :
Après leur avoir donné les plus grands soins, voilà déjà deux ans que je cultive mes Dictyosperma album. D'après mes observations, D. album est une espèce qui meurt à l'âge juvénile, comme Jubaea chilensis malheureusement.
Depuis l'année dernière, je cultivais 23 jeunes plantules de D. album, aujourd'hui, il m'en reste que 6, dont 2 sont en train de mourir. Je ne connais pas ce phénomène qui se développe à vitesse grand V sur mes plantules, mais, je croit qu'il manque de la chaleur, ainsi qu'un manque d'humidité. C'est le problème, et l'unique problème des plantes tropicales que l'on veut cultiver chez nous, dans nos intérieurs chauffés, malheureusement sans humidité.
Je vous joins une photo de mes Dictyosperma album, dont vous pourrez examiner la croissance depuis l'année dernière.
Je vous souhaite beaucoup de réussite dans vos semis.


D. album âgés de 2 ans, comparer avec la photo supérieure

 

Rémi JACQUIN


J. C. Wattenhofer depuis la Suisse

Je suis pour ma part un amateur éclairé en palmiers, notamment dans ma région, la Suisse, ou l'on trouve étonnement dans 2 zones différentes une quantité incroyable de palmiers. Il n'y a pas que les alpes et les glaciers en Suisse. (Voire Riviera vaudoise et Tessin)
Par exemple, le Tessin (Ticino), canton italophone dans lequel j'ai vécu, les trachycarpus peuplent les forêts de manière sauvage, les Chaemerops les villes, de même que les Phoenix, butia, jubea, etc... Je suis très intéressé par les 2 domaines suivants, météorologie et botanique, qui justement me sont d'une aide précieuse lors de mes observations. Saviez-vous par exemple que le record absolu de froid en Suisse dans la région de Locarno est de -9 degré, et ce pour tout le siècle passé!Les Jubea et trachycarpus les plus vieux ont largement dépassé le siécle déjà. Il y a donc un potentiel en plantations de palmiers exceptionnel, puisque même la côte d'azur à vécu des hivers bien plus rigoureux en 1956, 1985 et 86.
Pour ma part, je vis actuellement sur la Riviera Suisse, région Montreux-Vevey, ou certains hivers (tel celui-ci!) peuvent être bien froids, et sur plusieurs semaines. (pointes à -12 la nuit) Mon jardin se trouve à 700m d'altitude, et on y trouve 3 sortes de palmiers bien installés en pleine terre, que je ne protège pratiquement jamais. A noter aussi que les Trachycarpus Fortunei s'y reproduisent de manière totalement sauvage par la propagation des graines par les oiseaux. J'ai toutefois acquis une excellente expérience en matière de protection hivernales pour les plantes jeunes ou en bac, et serais bien entendu heureux de la partager avec les membres des Fous de Palmiers.

J. C. Wattenhofer










Denis Dupremier depuis le Canada

J'habite le Canada mais je n'habite pas au Quebec. J'habite en Colombie Britannique!
Le Canada est immense. Je suis tres loin du Quebec. Sur la cote du Pacifique on cultive des palmiers. Tels que Trachycarpus Fortunei, Takil, Wagnerianus, Butia, Jubaea (Vancouver en a 2 dans un jardin publique), C. Humilis. Vancouver a une plage lignee de Trachycarpus a English Bay. Crime check l'Internet. L'evidence est plus que fournie.
Les Puzzle Trees de L'Amerique du Sud poussent bien ici a Victoria. Les gens en France semblent penser que le Canada est une foret de quatres saisons domine par des Autochtones. Le pays a pres de 10 millions de KM carres. Il faut bien y avoir differents climats. Je regarde ce msg board pour des infos utiles. Il y a au dessus de 5000 Trachycarpus a Vancouver et puis du Cordyline y en a en bebitte surtout a Tofino. C'est USDA zone 8b a Victoria. On cultive Musa Basjoo. Delta pres de Vancouver en a plusieurs. Il en mouille des Trachycarpus Fortunei. J'aime mieux Wagnerianus. Il resiste bien aux vents forts. Les Tasmanian Tree Ferns (Dicksonia Antarctica) sont beaux mais lent. Il y en a des gros a Saltspring (une Ile de la CB) et a Vancouver. Il y a un Sabal Riverside a Victoria. Oui dehors! Les palmiers que j'ai mentionne sont cultives dehors. Quand je visites la Californie, j'apportes des graines par la centaine pour cultiver sur L'ile de Vancouver. C'est une grosse Ile avec differents climats.
Check Northwest Palms and Subtropicals msg Board.
Membres: Oregon, US
Washington State, US
British Columbia, CANADA

Denis Dupremier










Où sont les Emirats ?



Archeologic museum park, Al Ain

Olivier KERLIR, depuis les Emirats Arabes Unis

Le pays où j'habite est bordé par le Golfe Arabo-Persique. Le climat est, vous vous en doutez, très chaud et humide en été (mi-Mai jusqu'à fin Septembre) sur la côte Nord, à Abu Dhabi : environ 45/50°C et 90/95% d'humidité. L'hiver (début Novembre jusqu'à fin Avril), il "ne fait que" 18/20°C et 25/30% d'humidité. Ca reste tiède tout de même !
Les 5 photos que vous pouvez admirer ont été prises à Al Ain, ville à l'Est des Emirats. Il y fait moins chaud et moins humide : environ 20°C et 20% d'humidité en hiver, 45°C et 80% d'humidité en été.
La palmeraie se trouve au centre ville, sur un sol rocailleux. Quelle roche, je ne pourrais pas vous le dire, mais elle est friable.
Les "fermes" de palmiers, comme on les appelle ici, sont irriguées par des petits canaux ,en ciment, puisant l'eau aux diverses sources de la ville. Cette eau est calcaire mais apparement ne dérange pas le moindre du monde les arbres !
Ces fermes ont été crées afin de récolter les dattes en vu de l'exportation. Il y a plusieurs palmeraies dans ce pays dont certaines en plein désert - ce qui ne manque pas ici - sur sol sablonneux. Les températures sont souvent supérieures à 50°C et l'humidité avoisinant les 75/80%.
Certaines palmeraies sont "artificielles" et ont été construites afin de capter l'humidité pour essayer de vaincre le désert. A Abu Dhabi, capital du pays et ville où j'habite, toutes les rues (des vrais boulevards à 2x3 voies) ont des palmiers au centre.
Ils sont arrosés matin, midi et soir par de l'eau provenant des usines de désalinisation d'eau de mer. Certaines espèces de fleurs supportent mal cette eau mais les palmiers n'ont pas l'air de ce plaindre. C'est quand même robuste ces "bestioles" là !
Amicalement,

Olivier KERLIR





Al Ain Oasis, Al Ain

Palmeraie artificielle au "Djebel Hafeet" (montagne près de Al Ain)
Photos Olivier Kerlir

Caleb, habitant entre Alès et Nîmes

J'ai vingt-cinq ans et demi, je vis dans le Sud (entre Alès et Nîmes), les hivers sont en moyenne frais, mais le village où je vis est en quelque sorte un microclimat, la température la plus froide que j'ai connue est -10 en 84-85 (les agaves ont gelés mais sont ressorties l'été suivant), en 56, les oliviers ont à peine gelés, la température étant au minimum tombée à -13.
Les perspectives pour les palmiers sont donc assez vastes, quoique je ne tente pas de faire pousser du « rococo », à réserver à l'extrême littoral, mais des palmiers de zone 8, voire 7, j'aménage en fait mon jardin (plusieurs milliers de mètres carrés organisés en différents niveaux variant de l'exposition au froid, à la qualité du sol), j'ai commencé il y a quelques années avec une vingtaine de Trachycarpus issus du semis de mes plantes, quelques Sabal, quelques Washingtonia et Butia, cet été, j'ai commencé le semis sur une échelle plus importante de ces Trachycarpus takil, wagnerianus et latisectus qui étaient très très cher il y a ne serait-ce que deux ans et dont, curieusement, les graines semblent apparaître par centaines de millier sur le marché, à partir de quelques dizaines d'individus retrouvés comme par miracle de la société de consommation.
Je me passionne pour les plantes depuis la plus petite enfance ; avant même de savoir lire, je crois bien que je compulsais déjà les catalogues de fleurs, j'ai pris le jardin en main vers l'âge de 10 ans, j'ai cultivé les fleurs et les bulbes pendant assez longtemps avant de me rendre compte que je préférais finalement les feuilles aux fleurs ; les dahlias laissent progressivement la place aux gingembres, aux bananiers, aux acanthes aux différents arums exotiques à grande feuille, aux Yucca, aux Cordyline et Agave et bien sûr aux palmiers. La terre de mon jardin est en fait constituée d'une marne calcaire des plus pure, extrêmement dure et sèche et été, mais, curieusement, cette terre ingrate plaît merveilleusement aux palmiers. Les Trachies réputés ombrophilles y poussent avec beaucoup de vigueur, exposés plein Sud, et arrosés très peu. J'aurai finalement passé 10 ans de ma vie à savoir quelles plantes installer dans mon jardin, les dix années suivantes m'auront servi à étudier leur croissance et les meilleures conditions de leur développement sur quelques dizaines d'échantillons, je commence seulement depuis peu (les études à Montpellier m'ont obligé à laisser le jardin un peu en stand-by), la multiplication massive des plantes de ma future palmeraie. Je me donne encore 15 ans avant que les choses ne prennent forme. Voilà pourquoi les palmiers sont si précieux, leur allongement se compte en années de vie humaine, pour eux, plus encore que pour tout autre végétal.
Schématiquement, je recherche à produire des palmiers « parfaits » durant leur vie en pot afin qu'ils ne connaissent qu'un minimum de choc à la transplantation et reprennent rapidement et vigoureusement. A cette fin, déçu que j'ai été par et le Palmcentre d'une part, dont l'intérêt pour les palmiers est purement mercantile, fi du devenir de la plante une fois livrée chez le client, par les différents pépiniéristes du Var et environs qui semblent pour l'essentiel ne pas avoir la bonne touche pour la culture du palmiers. C'est à croire que cela ne s'improvise pas de faire pousser des palmiers (mme Décugis est à ma connaissance la seule pépiniériste d'Europe sachant à peu près convenablement faire pousser les palmiers), je ne me fie qu'à ma seule expérience du semis, puis de la culture, j'ai mes propres formules de terre, mes techniques d'arrosage, de fertilisation, de rempotage, afin de maximiser le rythme de croissance et surtout le développement des racines par rapport à celui des feuilles. Les choses vont donc lentement, mais sûrement.
Niveau études, j'ai une formation scientifique, j'ai étudié la biologie moléculaire, la génétique, la botanique, j'ai achevé ma formation dans les sciences informatiques, en particulier, les bases de données, la programmation multimédia et l'image de synthèse. J'en suis actuellement à ce cap où, ayant fini d'étudier, je prends du repos et le recul nécessaire afin de repartir dans la direction que je ne regretterai pas. A savoir, soit faire carrière dans l'informatique, ou essayer d'appliquer mes techniques culturales des palmiers et des plantes acclimatables non plus sur quelques unités, mais plusieurs dizaines de milliers de graines. Si vous connaissez un pépiniériste ayant besoin de quelqu'un ayant un haut niveau d'expertise dans la culture du palmier et désireux de produire des plants de très haute qualité, je suis éventuellement partant ! Il n'est en tout cas pas impossible que j'entame d'ici deux ou trois ans le semis de quelques milliers de graines et ne vende mes plants.
Puisse tenir encore longtemps cet engouement pour les palmes !
Pour en revenir à l'association, je suis membre des FDP, j'ai adhéré entre 97 et 99, puis abandonné pour raisons d'études et de santé, puis, repris cette année, pour je le pense assez longtemps, j'admire l'enthousiasme de ses membres actifs pour en particulier la qualité rédactionnelle du feuillet trimestriel et surtout par l'absence pour le moment totale d'intérêts financiers, la gratuité des ressources informatiques, contrairement à l'IPS et l'EPS, qui me semblent devenir trop gros pour être désormais honnêtes. Habitant loin de tout, je n'ai pas l'habitude d'assister aux réunions et autres assemblées, si bien que le truchement du réseau me paraît la manière la plus loisible d'apporter, de loin en loin mon grain de sel, dans par exemple le forum de discussion.

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1 : une jeune plante (10 ans maintenant et 3 mètres en feuilles) de Phoenix canariensis, obtenue de semence achetée en supermarché.


2 : une jeune plante de 8 ans de Sabal mexicana ; ses feuilles sont déjà grandes, hauteur 1,5 m en feuilles.


3 : une vue du Trachy à l'heure actuelle : le caudex atteint 7m, les feuilles sont de plus en plus rapprochées, il ne pousse plus vraiment.



4 : un bébé d'une dizaine d'année, planté dans une partie exposée du jardin : 1m.



5 : le pied du trachy : la reproduction naturelle se déroule bien, je récupère chaque année de jeunes plantes que je donne aux voisins ou que je conserve pour moi. Toutefois, un pied mâle n'a été planté qu'en 60, ce qui explique qu'il a mis du temps avant de faire des bébés.



6 : j'ai fait quelques recherches parmi les vieillissimes photos de la maison, je suis tombé sur la photo de la plantation de notre trachy en 1917 ; l'on avait mis une plante déjà formée, semée certainement 20 ans plus tôt, de 2,5 m en feuilles.



7 : le même, photographié l'année suivante (début printemps), l'on peut voir que la couronne de feuilles s'est reconstitué et qu'il a l'air plus frais qu'à sa plantation.



8 : un Washingtonia robusta très typé quoique le froid lui fasse perdre ses feuilles chaque année, la base du pied a une circonférence de 180 cm ; je l'ai semé il y a 6 ou 7 ans, le filifera du fond, très typé aussi a le même âge ; il pousse beaucoup moins vite.



9 : une vue de la couronne du trachycarpus centenaire pendant la maturation de ses fruits.


Caleb

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Photos Caleb




Jean-Marie et Solange, de Belgique

Nous avons acheté voilà près de vingt-cinq ans une grande bâtisse dans le Sud de la France accompagnée d'un grand palmier chanvre de près de 8 mètres de hauteur : un record pour ce palmier planté plein Sud, nullement épargné tant par la sécheresse que la luminosité intense des mois d'été. Vieux, ce palmier devait effectivement l'être lorsque nous l'avons acquis ; une rapide enquête parmi les habitants du village nous a fait comprendre qu'il " avait toujours été là " et datait probablement des Croisades ! Hypothèse bien improbable puisqu'on sait depuis que Trachycarpus fortunei est arrivé en Europe dans les années 1830 et qu'il aura commencé à être intensément cultivé dès 1860. Malheureusement, peut-être à cause de soins inappropriés et insuffisamment suivis, mais plus certainement parce qu'il était bien vieux déjà, notre palmier a lentement perdu ses dernières feuilles qui ne se sont pas renouvelées et a péri voilà presque 10 ans de cela. C'est avec un pincement au cœur que nous avons fait tronçonner la base de son pied, nous conservons précieusement un tronçon de stipe, partiellement dénué de ses fibres.

Nous voulions profiter des avantages du climat du Sud de la France, en particulier la douceur des hivers pour cultiver en plein air des plantes trop fragiles pour la Belgique : les Beloperone, l'avocatier, les pommiers d'amour, le jasmin. La mort de notre arbre nous a donné envie de perpétuer cette présence et avons rapidement acheté deux fortunei en pépinière. Ces deux palmiers n'ont pas vécu longtemps ; deux ans après leur plantation, à notre retour de Belgique, au début du printemps, nous avons trouvé ces deux palmiers morts, entièrement séchés, depuis les feuilles jusqu'au cœur. Les avions-nous planté alors qu'ils étaient trop fragiles ? Est-ce là un geste malintentionné ? Toujours est-il que cela nous a particulièrement déçu et que nous n'avons plus pensé aux palmiers pendant un bout de temps !

L'année dernière, nous avons planté un jeune bananier japonais, celui-ci s'est rapidement développé en une touffe imposante qui fait l'envie de beaucoup. La palmomanie nous a alors repris. Un ami nous a offert un jeune fortunei bien gras de quelques années, issu d'un sujet centenaire de la région, afin de remplacer l'ancien palmier. Nous le cultivons dans un immense container de soixante-dix litres en attendant qu'il ait suffisamment de forces pour passer en pleine terre, nous l'entourons de soins jaloux de crainte qu'il ne lui arrive malheur. Nous avons aussi récemment acquis un superbe jeune Chamærops humilis d'Espagne que nous avons directement planté en terre.

Nos plantations paraissent bien modestes en comparaison de certains jardins d'amateurs passionnés , mais nous espérons rapidement installer quelques palmiers plus rares dans notre région : un Washingtonia filifera à la croissance si rapide, et aussi quelques Sabal, si rares dans cette région où nous passons nos étés.

Nous vous joignons quelques photos de notre ancien palmier ainsi que de nos jeunes plantes destinées à le remplacer.

 

Jean-Marie et Solange (Belgique)