ÉPHÉMÉRIDE

3 janvier, CHEVRELOUP (Yvelines)
• Pour la première fois depuis notre Assemblée Générale en région parisienne il y a quelques années, nous allons commencer l’année avec la visite des Serres du Muséum à Chèvreloup. Visite libre de la serre des palmiers et visite guidée de la serre des succulentes. Rendez-vous à 9h30 précises. Visite limitée à 10 personnes.
Réservez dès maintenant.
Contact : François WOELLFEL, 01 64 66 30 14.

1er février, SALEILLES (Pyrénées Orientales)
• Rendez-vous 14 h 15 à l’Oasis. Visite du jardin, si le temps le permet et/ou projection diapos : Palmiers de la Côte d’Azur. Prévenir de sa participation
Contact : Pierre BIANCHI, 04 68 22 90 95.

28 et 29 février, BLANES (Espagne)
• Sortie au jardin de Blanès que nous espérons guidée.
Contact : Pierre BIANCHI, 04 68 22 90 95.

24-25 avril, MAGNE (Vienne)
• Fête des plantes et des collectionneurs, Parc Floral de la Belle
Contact : Robert LEROY, 05 49 21 37 09.

7 au 17 mai, NANTES (Loire Atlantique)
• Les Fous sont conviés à être présents aux Floralies de Nantes, manifestation de renommée
internationale. Nous recherchons les bonnes volontés pour être présents
durant ces Floralies : si nous sommes nombreux, il serait demandé 1 ou 2 jours de
présence à chacun.
Un jardin est à créer avec, essentiellement, des palmiers et un espace de vente est
attribué à tous les participants.
Adressez votre candidature à Robert LEROY : 05 49 21 37 09.

8 et 9 mai, GAUJACQ (Landes)
• RA.NA.PE.CO. (rassemblement national des pépiniéristes collectionneurs) au
Château de Gaujacq. Le rendez-vous des Fous du sud-ouest (et d’ailleurs) à ne pas
manquer.
Contact : Patrick MARTY, 05 62 08 98 20.

14-15-16 mai, COURSONMONTELOUP (Essonne)
• Les journées des plantes du printemps. Le désormais célèbre rendez-vous de la région
parisienne. Des volontaires sont recherchés pour animer notre stand.
Contacts : François WOELFFEL, 01 64 66 30 14 et Robert LEROY, 05 49 21 37 09.

Ascension 2004 LA ROCHELLE - ILE DE RE (Charente Maritime)
• Nous allons fêter ensemble les quinze ans de l’association. Manifestation à ne pas
manquer.

Jeudi 20 Mai
Accueil et logement : Hôtel Résidence La Fayette. & 05 46 68 64 64.
RESERVATION CHAMBRE IMPERATIVE AVANT LE 31 JANVIER
(à noter que l’Ascension est le seul long week-end du printemps)
Chambre simple 45,20 euros y compris petit déjeuner
‘’ double 53,20 euros ‘’
‘’ triple 65,50 euros ‘’
L’après-midi, visite de jardins des Fous à La Rochelle
A 18 h 00, bourse -échange de plantes
Dîner sur place ensemble (13,90 euros)

Vendredi 21 Mai
Visite de l’île de Ré et ses jardins en autocar
(55 places maxi, 7,55 e par personne) puisque circulation difficile à cette époque
Dîner libre à La Rochelle.

Samedi 22 Mai
Visite des jardins du Muséum de La Rochelle.
À 10 h 30, Assemblée Générale Statutaire suivie d’un déjeuner, Salle de l’Oratoire
L’après-midi, visite de La Rochelle et son vieux port.
Dîner libre

Dimanche 23 Mai
Visite d’un jardin à La Jarne et des pépinières Gillardeau
12 h 00 fin
Le programme détaillé est disponible. Merci de réserver le plus vite possible.
Contact : Patrick BOURAINE & 06 16 32 11 33.

30-31 mai, CHAMPTOCE S/ LOIRE (Maine-et-Loire)
• Fête des plantes au jardin de la Tour du Pin,
Contact : Robert LEROY : 05 49 21 37 09.

4 au 12 juin CORNOUAILLES (Angleterre)
• Exploration de l’Angleterre ‘subtropicale’.
Voyage proposé pour visiter les jardins renommés de Cornouailles et des îles Scilly.
Au programme, les plus connus comme Tresco Abbey Gardens, The Lost Gardens
of Heligan, les biomes de l’Eden Project mais aussi des visites chez des particulierscollectionneurs
de palmiers et, bien sûr, des pépiniéristes spécialisés des plantes de
climat doux. Groupe limité à douze personnes.
Contact : Alexandra BOYLE, 06 11 55 00 75, courriel : BoyleAlex@aol.com .

ACTIVITES

GRAND EST
Dimanche 14 septembre nous étions plus d’une vingtaine à nous être donné rendez-vous dans le épartement
du Haut-Rhin afin de visiter le jardin de deux de nos membres. Le premier arrêt a lieu à Bollwiller, chez M. Georges DAL BO. Dès notre arrivée nous observons un alignement de Musa basjoo où s’intercalent quelques Passiflora caerulea. Devant les arcades de la maison se dressent trois immenses Howea forsteriana en pot. Mesurant plus de 4 m, âgés de 70 ans, ils ont été récupérés par Georges lorsque l’hôpital civil de Strasbourg a souhaité s’en débarrasser. Ils sont bien évidemment rentrés à l’abri chaque hiver. Le jardin, dont les premières plantations remontent à 5 ans, regorge de végétaux exotiques. Nous admirons des lauriers roses, Albizzia julibrissin, Pinus pinea, Cupressus sempervirens “stricta”, Musa basjoo “Saporro”, Musa sp. Yunnan, Musa sikkimensis, Yucca rostrata....Devant la façade sud de l’habitation, les palmiers ne sont pas en reste. Nous observons avec attention Sabal palmetto, Sabal minor en fruit, Tr a c h y c a r p u s fortunei, Trithrinax acanthocoma, Rhapidophyllum hystrix et un étonnant Brahea edulis planté à l’abri d’un banan i e r. Certains de ces palmiers, comme le Phoenix c a n a r i e n s i s ou le Jubaea chilensis, sont complètement protégés et chauffés chaque hiver. Au pied de la façade sud sont plantées une dizaine d’espèces d’O p u n t i a qui ont tous passé les deux derniers hivers sans protection. Il est vrai que l’avancée de toit maintient cet endroit au sec. Après avoir dégusté un apéritif au milieu d’autres palmiers exubérants (Sabal sp., Phoenix dactylifera, Ravenea r i v u l a r i s) nous mettons cap au sud vers Dannemarie. Accueillis par Daniel SCHNEIDER nous déambulons dans un village en fête afin d’aller admirer trois Trachycarpus fortunei plantés au pied d’une maison du b o u rg. Le plus haut d’entre eux, mis en terre en 1985, est vraisemblablement le plus ancien palmier à chanvre planté à l’extérieur en Alsace : ceux du jardin botanique de Strasbourg n’ont été installés qu’en 1990. Nous visitons ensuite le jardin de Daniel qui est une création récente : seulement deux hivers passés à l’extérieur pour les végétaux les plus anciens. A l’arrière de la maison tout l’espace, aménagé avec goût, est paillé de gravier : une ambiance franchement méditerranéenne par 47° de latitude nord ! Ici encore la collection de plantes est d’une richesse inattendue : jujubiers, plus d’une dizaine de variétés de figuiers, agaves, Hibiscus mutabilis, Musa sikkimensis superbe, Firmania simplex, Caesalpinia gilliesii, Osmanthus fragans f. aurantiacus en fleurs.... Pour la famille des Arecacées qui nous passionne, nous remarquons Trachycarpus fortunei, Trachycarpus wagnerianus, Chamaerops humilis, Sabal sp., ainsi qu’un superbe R h apidophyllum hystrix âgé, au stipe garni de très longues épines. Au milieu du jardin trône un Jubaea chilensis
donné à Daniel par un ami après qu’il ait été complètement défolié. Grâce aux bons soins de notre hôte, le palmier a magnifiquement repris forme et sa couronne possède aujourd’hui près d’une quinzaine de palmes. Nous terminons la journée en allant visiter le second jardin de Daniel créé il a plus de dix ans autour d’un étang. C’est la plus belle collection de bambous d’Alsace. Dans un cadre champêtre nous admirons : Phyllostachys glauca, P. nigra var. henonis, P. nigra “Boryana”, P. nigra “Megurochiku”, P. vivax “Aureocaulis”, Chimonobambusa tumidissinoda, Chusquea culeou (chaumes gelés cet hiver mais souche encore vivante). Un grand merci à Georges DAL BO, Daniel SCHNEIDER et leurs épouses pour la gentillesse de leur accueil lors de cette agréable journée.
Frédéric TOURNAY

MIDI-PYRENEES
Le 5 octobre s’est tenu à Lasserre (Haute-Garonne) le salon « Festiplantes ». A cette occasion, notre association a tenu un stand en proposant des livres, revues et quelques plants assez jeunes de palmiers. J’ai répondu à de nombreuses questions et les amateurs étaient nombreux.
Serge DASSAIN

RÉUNION
Suite au voyage des Fous du 30 septembre au 13 octobre nous avons décidé de rester une semaine supplémentaire, afin de mieux découvrir « l’île intense ». Le vendredi, 17 octobre, nous nous sommes rendus au Tampon, charmante commune de l’île où se tenaient les 20ème Florilèges. Nous avons été surpris de l’ampleur de cette manifestation, qui occupait toutes les rues par une immense foire commerciale riche en couleurs et débordante de convivialité. Ce qui nous préoccupait le plus était de nous frayer un chemin à travers cette foule pour nous rendre au Parc Jean de Cambiaire, particulièrement représentatif de la ville fleurie et qui est un modèle d’horticulture. Dans ce parc se tenait la plus grande manifestation horticole de l’île. Pour la cinquième année consécutive P a l m e r a i e - Union a participé à ces florilèges. Nous y avons rencontré la dynamique Nicole LUDWIG, qui n’a pas manqué de nous recevoir chaleureusement sur un stand joliment décoré. Le stand voisin de Jardins et Va r a n g u e s était tenu par « François le jardinier », bien connu des Réunionnais, grâce à ses conseils de jardinage sur les ondes radiophoniques. Notre visite s’est achevée par un tour du parc où nous avons admiré des stands d’orchidées, de bambous, bonsaïs et, bienévidemment, de palmiers ! Nous ne remercierons jamais assez les membres de P a l m e r a i e - U n i o n q u i nous ont si gentiment reçus pendant notre séjour ; celui- ci n’aurait pas été aussi agréable sans eux. Michèle et Patrick PERRIN

ROUSSILLON
Une dizaine de Fous de Palmiers se sont joints à une vingtaine de membres de l’AIAPS au jardin exotique de Ponteilla. Les discussions et échanges de graines et de plantes ont tout de suite commencé. Après le repas sorti du sac, les différents membres se sont présentés et ont parlé de leurs plantes préférées, de leurs jardins, de leurs voyages. L’après-midi, la visite du jardin a confirmé que si les Opuntia et Agavacées prospèrent, les palmiers ont, eux aussi, bien grandi, les plus remarquables sont probablement un gros J u b a e a q u i s’étoffe d’année en année, un jeune N a n n o r r h o p s q u i montre beaucoup de vigueur et une touffe de Phoenix roebelenii très belle grâce à la protection hivernale. La pluie a un peu écourté cette journée.
Pierre BIANCHI

EN SOUVENIR

Nous regrettons le décès de Lester Pancoast de Miami. Les Fous de Palmiers qui ont fait les voyages en Floride ont eu la chance de le rencontrer, quand Lester et sa femme Hélène nous ont chaleureusement accueillis chez eux au bord de l’eau, sur Biscayne Bay, au milieu de leur magnifique jardin rempli de palmiers. Homme d’une grande discrétion, il était aussi un homme aux multiples talents – directeur de l’International Palm Society et de Fairchild Tropical Garden, il était paysagiste et architecte de métier et artiste de surcroît. Il a énormément oeuvré pour le monde merveilleux des palmiers et il nous manquera.
Steve SWINSCOE

Bismarkia nobilis devient “Suntrap”, Thrinax morrisii“Peacock”, Cocothrinax argentea “Cocoberry”, et pour
mille autres ainsi…, c’est le monde du palmier revisité par Lester au travers de sa peinture, c’est le témoignage de sa passion débordante aux multiples facettes. Son talent n’avait d’égal que sa gentillesse toujours empreinte de modestie et d’humour…, de ces qualités qui font d’une rencontre un souvenir inoubliable et fondent les bases d’une amitié fidèle… Lester avait 2 jardins, celui de Coconut Grove, bien sûr, puis celui de son coeur, dont il nous ouvrait les portes avec ses pinceaux... Il nous y a fait découvrir le palmier sous toutes ses formes, toutes ses couleurs..., celui qui est parfait, parfois sublime, celui qui nous fait rêver… Merci à Lester d’avoir créé ce jardin extraordinaire accessibleà tous les Fous et, plus personnellement, où je
sais toujours pouvoir le retrouver au détour d’une palme afin de partager encore cette amitié née sous le soleil
de Floride il y a bien longtemps.
Alain JAMET

REVUE DE PRESSE

Chaque trimestre notre président fondateur, Alain H E RVE, fait une chronique dans l ’ E c o l o g i s t e , 35, rue de Fécamp, 75012 Paris. Courriel: contact@ecologiste.org. Ses chroniques traitent des sujets sur la nature et l’écologie. Un des derniers numéros est consacré aux OGM. Dans la revue, Pour nos Jardins, le magazine de l’association des Jardiniers de France , Numéro 220 (octobre- novembre 2003), il y avait un article de quatre pages sur notre membre, Alain JAMET, et son jardin sur les pentes du Mont Faron à Toulon. Illustré de belles photos en couleur, l’article, intitulé « L’académicien des Palmes », est un bel hommage à Alain, notre ancien secrétaire, « devenu un spécialiste de l’acclimatation des palmiers sur la Côte d’Azur. » L’article se termine avec les conseils d’Alain en ce qui concerne l’époque de plantation, le terrain, la protection en hiver et l’arrosage des palmiers. Les coordonnées pour contacter Alain sont données aux lecteurs, les invitant à profiter des visites gratuites sur rendez-vous qu’il propose. Sachant que l’association des Jardiniers de F r a n c e compte des milliers de membres, espérons que, après avoir visité le jardin d’Alain, il y aura de nouveaux Fous qui vont nous rejoindre.

COURRIER DES LECTEURS

Le texte suivant nous est parvenu sur le Net, extrait d’un article qui a paru dans le journal, Cairo Times. Tendances Au Caire, une idée lumineuse : le palmier-néon A première vue, on dirait des extraterrestres, émissaires d’une civilisation florale avancée adoratrice du néon, sortes de plantes exotiques qui libéreraient un jour des spores toxiques. Ou bien des vestiges kitsch du Louxor, le casino de Las Vegas. Dans tous les cas, il faut s’habituer à la dernière innovation du paysage urbain cairote. Les grands palmiers en plastique éclairés au néon ont fait leur apparition autour des principales places deGizeh il y a quelques semaines. Les feuilles vertes et orange clignotantes ont d’abord surgi devant le zoo et autour du square Galaa, défiant le vent et le bon goût. Depuis, de nouveaux arbres-néon poussent chaque jour le long de la rue des Pyramides et de la rue de la Ligue-Arabe. “Si Dieu le veut, ils vont donner des dattes”, plaisante un automobiliste, rue de Syrie. “Un vrai palmier, c’est mieux, mais ceux-là, au moins, ils éclairent. Et c’est joli”, commente Sameh, un comptable de 29 ans assis à la lumière d’un “arbre” jaune vif, devant la mosquée Mustapha-Mahmoud, à Mohandiseen. En tout cas, préparez-vous à les voir se multiplier. Oussama al-Islambouli, directeur de l’entreprise qui assure l’importation et l’installation, annonce l’arrivée d’une cinquantaine d’arbres supplémentaires dans les deux mois à venir. En fait, ces palmiers fabriqués en Chine constituent la dernière innovation en matière de supports publicitaires en milieu urbain, et les entreprises locales les achètent 7 000 livres [1 400 euros] pièce. Ainsi, les deux monstres orange qui flanquent désormais le square Galaa appartiennent l’un à l’hôtel Sheraton et l’autre à la nouvelle banque Faisal Islamic Bank. Il est prévu qu’ils portent une publicité pour les sociétés propriétaires. Ce sont les autorités locales, souligne M. Al Islambouli, qui fournissent l’électricité et ont le dernier mot en matière d’emplacement. Les arbres électriques envahissent Le Caire après avoir conquis plusieurs pays du Golfe, notamment l’Arabie Saoudite et les Emirats arabes unis. “La Mecque et Médine en sont truffées”, indique M. Al Islambouli. Interrogés sur ce nouveau décor, des Cairotes se plaignent de voir les deniers publics gaspillés pour ces embellissements douteux. Mais les palmiers, insiste M. Al Islambouli, ne coûtent rien à l’Etat : “Vous pensez bien qu’il n’a pas d’argent pour ce genre de chose !” Le Cairo Times a demandé l’opinion d’un expert, Milad Hanna, ancien chef de la commission du logement au Parlement et gourou de l’urbanisme. M. Hanna, qui vit près d’un bosquet de pseudo-arbres dans la rue du Liban, ne conteste pas l’idée d’un embellissement de la ville aux frais d’entreprises privées. Mais il trouve cette flore de néon vaguement ridicule. “Ils pourraient sans doute en vendre en Suède. Ici, ce ne sont pas les palmiers naturels qui manquent. Alors, à quoi bon en importer des faux ?”

Ashraf Khalil

NOUVEAUTÉS

Ornamental Palm Horticulture par T. K. Broschat & al. 2000 ; 400 Pages ; (24x16cm) ; Relié ; En anglais Ouvrage très complet sur la culture des palmiers ornementaux, qui couvre la biologie, la propagation, l’environnement, la nutrition et la fertilisation, les insectes et les maladies. Dans la seconde partie sont développées : la culture proprement dite, la transplantation et l’utilisation en intérieur et extérieur. Un cahier de 110 photos en couleur termine ce livre indispensable à tous ceux qui veulent entreprendre la culture du palmier. An Encyclopedia of Cultivated Palms par R. L. Rifle & P. Craft 2003 ; 528 Pages ; (33x26cm) ; Relié ; En anglais Ce nouveau livre sur les palmiers mérite bien son nom d’encyclopédie, car ce sont plus de 890 espèces qui y sont décrites et généreusement illustrées (avec plus de 900 très bonnes photographies en couleur), ce qui en fait le livre le plus complet édité à ce jour. Présentées d’une manière simple et claire, de nombreuses espèces peu ou pas connues en France complètent utilement l’éventail des possibilités d’utilisation des palmiers et élargissent considérablement l’horizon palmistique. Utile à tous : professionnels, chercheurs, amateurs débutants ou avertis.

ANNONCES

Il est encore temps (et ceci jusqu’au 15 janvier) pour modifier vos coordonnées, qui vont paraître dans l’annuaire 2004. Pour ce faire vous devez envoyer les changements à notre secrétaire à l’adresse de l’association : BP 600, 83411 Hyères les Palmiers Cedex

GRAINES ET SEMAILLES

La Banque de Graines adresse ses remerciements pour leur aide du dernier trimestre 2003 aux personnes suivantes : Robert LEROY, Pierre BIANCHI, Pierre- Olivier ALBANO, Gisèle JAMPIERRE, Violette DECUGIS, Alain JAMET, Jacky BACHELAND, Steve SWINSCOE, Patrice FAUCHIER.

Sachez profiter de la large gamme de graines nouvellement récoltées, toutes sont intéressantes car fraîches, ce qui est un gage de réussite des semis. Quelques particularités : l Nous avons reçu des graines d’Acrocomia chunta, palmier rare du nord de l’Argentine présentant une certaine résistance au froid et de croissance assez rapide ;

Quantités limitées !
l Pour Butia capitata nous avons sélectionné les graines de palmiers germant habituellement plus facilement que la moyenne. C’est-à-dire B. capitata « f r u i t s r o u g e s ». Les B . a p i t a t a produisent des fruits de couleur variable, certains étant particulièrement bons à manger. Le lot de B. capitata « strictior » provient d’une plante d’une dizaine d’années à feuillage plus vert que bleu, les fruits sont assez gros, jaunes, peu fibreux et bons ; les jeunes plants pourront être aussi « strictior » mais nous ignorons à quel pourcentage. l Pour J u b a e a, certaines graines sont garanties non hybridées, d’autres proviennent d’un jardin où B u t i a et J u b a e a
poussent côte à côte, les graines du J u b a e a presentent des détails des graines du B. capitata. Certains ont déjà donné des plants bizarres, il s’agirait donc de J u b u t i a ! l Pour Syagrus romanzoffiana, les graines proviennent de superbes plantes de Toulon et ont un fort potentiel germinatif (ce qui est rare pour cette espèce) l Chamaerops humilis sauvage « sud de l’Espagne » aura probablement un aspect et des gènes différents de nos Chamaerops de culture.

l C. humilis « glauca » présente une fine pellicule cireuse sur les feuilles, moins marquée que pour la variété « cerifera ».
l Sabal maritima : espèce rarement proposée originaire des côtes sud de Cuba et de la Jamaïque, de morphologie générale assez proche de Sabal palmetto. Une occasion de compléter votre collection de Sabal.
l Sabal étonia provient d’Etonia Scrub, localité du centre de la Floride et possède des feuilles très costapalmées. Une variante intéressante de Sabal minor.
l Nannorhops ritchiana : il est assez rare de trouver des plantes de cette espèce rustique. Pour collectionneur.
l Chamaedorea radicalis superbe en groupe à mi-ombre. Intact à -7°, -8° pour la variété acaule, la variété caulescente étant un peu plus fragile. Peut-être semé au printemps en poquet en place dans le midi.
l Quelques lots d’ovules fécondés de Cycas revoluta
l Phoenix sp « fruits rouges » : Hybride de sylvestris et c a n a r i e n s i s provenant de plants centenaires ; jeunes plantes intactes à -8°au sol en 2001/2002.
l Phoenix hybride F1 reclinata/canariensis : intéressant pour la zone 9, voire 8, car le feuillage résiste comme celui du canariensis (-6°, -7°) alors que reclinata vrai est défolié à -3°
Le meilleur moment pour semer, même si on dispose de résistances chauffantes, est la fin d’hiver-début du printemps (graines fraîches, durée du jour croissante.) De nombreuses espèces germent mieux après stratification à l’extérieur l’hiver (Jubaea, Butia, Nannorhops, Syagrus) Nous remercions d’avance toute personne capable de fournir des graines correctement étiquetées et identifiées, adressées au banquier (06 26 03 02 49)
Le banquier, les ex-banquiers et l’équipe de la Banque de Graines.

BANQUE DE GRAINES

Lors de notre prochaine Assemblée Générale se tiendra une bourse de jeunes plants. Pensez à apporter votre surplus de plants à échanger. Certaines espèces de graines arrivent en cours d’année. Vous pouvez me téléphoner pour avoir des précisions sur ces nouveaux arrivages au 06 26 03 02 49.
Serge DASSAIN