Bénédict Roezl (1824-1885)
« …Il n’existe pas de pays civilisés où n’aient été introduites ou cultivées quelques-unes des plantes découvertes par B. Roezl. … » (Revue Le Jardin 1890) C’est le 15 octobre 1885, dans la cité de Prague, que la mort enlève aux siens l’un des hommes qui a le plus rendu services à l’horticulture européenne, Bénédict Roezl. Sa vie toute entière fut consacrée à l’horticulture. Pour elle, il abandonne position sociale, amis, famille, pour se livrer à la passion qui, dès l’enfance, l’a séduit et captivé. Attaché à deux reprises comme chef de culture dans les célèbres établissements horticoles de L. Van Houtte de Belgique, Bénédict s’y crée de solides relations et de sérieuses amitiés. Sa haute taille semble défier les efforts du temps, son front dégarni rappelle les longues veilles et les rudes études auxquelles il se livre car, si Bénédict est jardinier de race et d’instinct, il n’en demeure pas moins que c’est au travail personnel qu’il doit ses connaissances botaniques. Daniel JACQUEMIN |