| Le Coeur du palmier
ÉPHÉMÉRIDE
27 septembre, NICE
LES JARDINS DES COLLINES Exceptionnelle opportunité de voir deux superbes jardins, oeuvres de « garden-victims » passionnés, ainsi qu’un producteur de palmiers, plantes exotiques et cycadales. Visites des jardins de Henri ZISSLER à la Colle Sur Loup et de M. et Mme Louis ZANINI à Golfe Juan, suivies de la visite des Pépinières Sensi situées pratiquement en face du jardin des Zanini. ATTENTION : le nombre de participants est limité à vingt personnes ! COMPLET au 15 septembre.
Contact : Gérald MARTINEZ, 06 08 93 13 15.
27 et 28 septembre, TOULOUSE
Il y aura un salon du jardinage où l’association tiendra un stand dans le jardin Compans-Caffarelli.
Contact : Serge DASSAIN, 05 61 84 91 71.
30 septembre au 13 octobre, LA RÉUNION
Voyage à « l'île intense » de La Réunion, la France sous les tropiques, au coeur de l'Océan indien, organisé avec la complicité de Palmeraie-Union, association soeur. Voyage réservé exclusivement aux membres de l'association à jour de leurs cotisations 2003. Voyage complet !
Contact : Patrick MARTY, 05 62 08 98 20
5 octobre, LASSERRE (Haute Garonne)
L’association tiendra un stand lors de la foire au jardinage.
Contact : Serge DASSAIN, 05 61 84 91 71.
19 octobre, PONTEILLA (Pyrénées Orientales)
Visite du Jardin Exotique. Rendez-vous à 11 heures pour la réunion de fin d’été qui sera commune avec celle de la nouvelle section locale de l’ AIAPS. Venez nombreux avec votre pique-nique et des idées de sorties et de projection diapo dans le domaine des palmiers et des autres plantes d’acclimatation pour organiser au mieux la saison 2003 -2004 des acclimateurs du Grand Sud.
Contact: P. BIANCHI, HR, 04 68 22 90 95.
24 au 31 octobre, ESPAGNE
Récolte des dattes et des grenades dans la grande palmeraie d’Elche (au sud d’Alicante) avec ses 100.000 palmiers dattiers. Exploration des ancêtres potentiels du dattier (Phoenix iberica ?) avec nos collègues espagnols et visite de la petite île de Tabarca. Pour ceux qui disposeront de quelques jours de plus (du 28 au 31 octobre) visite des merveilleux jardins de Grenade et de la vallée des fruits tropicaux d’Almunecar (au sud de la Sierra Nevada). Flexibilité de l’organisation selon les possibilités de chacun. Accès facile à Alicante par avion, train rapide et autoroute. Nécessité d’appeler dès que possible.
Contact : Gérard DORIN, tél./fax 05 53 29 40 29
4 au 5 décembre, SAN REMO (Italie)
Suite au grand succès des précédentes éditions, la Municipalité de San Remo présente la IIIème Biennale Européenne des Palmiers. La conférence se déroulera à la Villa Ormond dans l’ambiance exotique offerte par le parc et le palmetum, organisée
par le Service des Jardins de la Municipalité de San Remo et par le Centre d’ Etudes et Recherches sur les Palmiers, en collaboration avec notre association ainsi que des instituts universitaires italiens et étrangers et des associations d’amateurs. Le rendez-vous de 2003 sera l’occasion pour faire le point sur la connaissance des ravageurs des palmiers les plus répandus qui représentent une menace sérieuse pour les palmiers de nos jardins. Les plus récentes techniques de lutte, même biologiques, feront l’objet d’exposés et des discussions afin de limiter les dégâts et, si possible, d’éliminer ces ravageurs. Experts et spécialistes des USA, de France, d’Espagne, de Tunisie, du Maroc, du Royaume Uni et d’Italie se retrouveront pour échanger leurs expériences et présenter les résultats de leurs recherches. Pour mieux aider ces échanges le service de traduction simultanée sera assuré dans les langues suivantes : italien, anglais, espagnol et français. Une attention toute particulière sera accordée aux normes qui réglementent la commercialisation des productions des pépinières dans la communauté européenne afin de déterminer d’autres mesures aptes à protéger nos palmiers des nouvelles menaces qui proviennent d’outre-mer. Ce sera, une fois de plus, un rendez-vous que les amateurs de palmiers ne doivent pas manquer.
Contact : Claudio LITTARDI, +39 0183 999 011, setambie@sistel.it
ACTIVITES
ROUSSILLON
Le 14 juin, par cette étouffante après midi d’été, le parc de Monsieur et Madame CADO nous a permis de profiter de l’ombre de leurs nombreux eucalyptus et acacias rares, puis de la fraîcheur de l’étang. Les palmiers étaient pour le dessert. Nous avons été surpris de la promiscuité des Phoenix dans leurs anciens rangs de p r o d u c t i o n ; ayant beaucoup poussé, ils forment une véritable armée rangée en deux rangs serrés d’énormes ananas hérissés des pétioles coupés. Par ailleurs, nous avons pu voir la plupart des autres espèces de palmiers acclimatables en zone 9 (Brahea, Butia, Jubaea, Livistona) dispersées aux abords de la maison. Au total, ce fut une agréable après-midi. Nous remercions les propriétaires pour les rafraîchissements et surtout pour nous avoir communiqué leur passion en nous donnant gentiment toute explication sur le comportement des divers végétaux acclimatés ici depuis une vingtaine d’années.
BRETAGNE
La deuxième édition de la « Fête des Plantes venues du Grand Large» s’est déroulée les 21 et 22 juin 2003 sur les quais du port de St Quay Portrieux (22). Le thème choisi cette année était la flore des Mascareignes. Comme l’année dernière, j’y ai représenté notre association et de nombreux visiteurs venus faire leurs emplettes chez les pépiniéristes, assister aux conférences et admirer les bateaux se sont arrêtés à notre stand. Avec la reconstitution costumée de l’arrivée de plantes sur un voilier ancien et la vingtaine de bateaux remarquables qui ont évolué dans la baie tout au long du week-end, cette manifestation, probablement unique en son genre en France, a eu le succès qu’elle mérite et nous serons fidèles au poste pour l’édition 2004 !
Yann CORBEL
VAL DE LOIRE
Le maire, Monsieur Lamy, nous a sollicités, lors de Journées du Patrimoine à Aubigne-sur-Layon pour orner sa commune avec une avenue garnie de grands Trachycarpus. Grâce au pépiniériste Daniel Ripaud, qui nous a prêté des sujets de 2 mètres de stipe, nous avons réalisé une exposition de plus de 50 Trachycarpus ainsi que de nombreuses touffes de Chamaerops et quelques Butia capitata. Suzanne GUERIN et moi étions chargés, tout en présentant un stand des Fous de Palmiers, de vendre, pour le compte des pépinières Ripaud, ces grands palmiers. Une partie de la recette a été reversée à la commune pour le sauvetage des peintures en trompe-l’oeil réalisées au XVIIe siècle par un peintre italien. Ce village au dynamique maire est au coeur du Coteau du Layon et est jumelé avec une ville japonaise et la ville grecque du Pirée. M. Lamy désire planter une palmeraie, il comptera, sous peu, parmi nos Fous.
Robert LEROY
LOIRE ATLANTIQUE
La folie des plantes au Grand Blotereau à Nantes C’est la 3e fois que les Fous sont présents à cette manifestation horticole qui a toujours lieu le premier weekend de septembre. Thierry BARJOL et Suzanne GUERIN m’ont épaulé pour répondre au public nombreux pendant ces deux journées. De plus en plus conquis par les palmiers, il montre un vif intérêt pour notre association. En dehors des Trachycarpus, Butia et Chamaerops, palmiers les plus connus, nous avons présenté des Brahea edulis et B. armata, Sabal palmetto et S. minor, ainsi que les Phoenix theophrastii aux personnes les mieux averties. Le Chamaerops microspadix, qui montre une certaine résistance au froid, a intéressé pas mal de gens, et sa faculté de repousser sur la souche lui confère quelque intérêt en cas d’hiver rigoureux. Un palmier d’intérieur a été remarqué : le Gronophyllum flabellatum, qui forme de belles touffes après quelques années. Nous avons promis d’être à nouveau présents en septembre 2004.
Robert LEROY
RHONE-ALPES
Foire aux plantes rares de Chatillon-sur- Chalarone (AIN) les 13 et 14 septembre. Le stand des Fous de Palmiers répondait, une fois de plus, présent à l´appel pour faire découvrir nos plantes favorites. Martial PIRET et moi-même proposions un joli choix de jeunes palmiers : Livistona chinensis, Sabal bermudana, Phoenix reclinata, Washingtonia sp, Butia capitata… Egalement pour plantation en plein air Trachycarpus fortunei, Sabal minor (graines origine US) et Chamaerops humilis var. cerifera. Martial ne fut pas avare en conseils de culture et distribua la bonne parole palmique, sans faillir, sous un soleil ardant. Renaud DELOOZE avait loué le stand mitoyen au nôtre pour exposer ses Trachycarpus alpins. « Plantez des palmiers de Chine! » clamait l´animateur dans son micro, ils sont bien rustiques dans le département de l´Ain, pour preuve, les dizaines de palmiers adultes dans ville de Chatillon ont supporté des pointes à - 16 °C cet hiver.
Emmanuel VERICEL
POÈME
PALMES OCEANES
Il y eut ce jour où je découvris l’horizon sous les
palmes océanes et ma vie en fut changée.
Depuis lors, l’amour a une autre chair, l’air un autre
parfum, la terre une autre couleur et le ciel un autre regard,
un autre silence, plus profond, plus musical, où
s’inscrivent en hachures ténues les plus durs rayons du
soleil, où s’incrustent les clous aimantées des étoiles.
La terre se grise de ce balancement altier des palmes où
l’ombre et la lumière célèbrent leurs noces vertes.
Je suis ce balancement qui geint dans la tiédeur des
palmes.
Henri-Robert PEREZ
Extrait de « Lectures de la mer »,
Onze poèmes pour célébrer l’espace
INVITATION
21 variétés de palmiers dans 35 m2 Jouissant d’un petit jardin privatif dans une résidence de Menton Garavan, nous avons remplacé les plantations existantes par divers palmiers de petite taille. Ce jardin protégé du vent et adossé à deux murs élevés possède une zone très ensoleillée, une zone toujours ombragée et une zone intermédiaire ce qui permet d’y planter des variétés de palmiers qui supportent le soleil (Phoenix roebelenii, Brahea armata, Chamaerops humilis, C. humilis cerifera, Phoenix reclinata, Sabal texana, Sabal bermudana, Nannorrhops ritchiana, Bismarckia nobilis), d’autres qui supportent le soleil quelques heures par jour (Rhapis humilis, Howea forsteriana) et enfin ceux qui doivent toujours être ombragés (Rhopalostylis baueri, Arenga engleri, l e s Chamaedorea radicalis, elegans, microspadix, costaricana, tepejilote, geonomiformis, glaucifolia, metallica...), ainsi que des plantules placées en nurserie (Sabal minor, Butia capitata, Jubaea chilensis, Syagrus romanzoffiana). Imaginez le plaisir de créer ce « mini-palmetum «, de rechercher les variétés les plus adéquates, d’utiliser nos propres semis, de trouver leurs meilleurs emplacements, de les planter, d’assurer leur arrosage et de suivre leur développement. Nous avons vu fleurir le Rhapis, le P. roebelenii ainsi que le Sabal texana ; nous n’avons déploré qu’un seul échec, un Caryota urens issu de nos plantations. Nous sommes parfaitement conscients que certains de nos palmiers ne resteront pas petits et envahiront l’espace limité, mais au moins nous en profitons car nous les avons sous nos yeux et chez nous et c’est un réel enchantement de les voir s’épanouir. Le temps viendra, plus tard, de gérer leur encombrement. Les Fous de Palmiers intéressés à voir notre plantation sont les bienvenus et trouveront nos coordonnées dans l’annuaire de l’association.
Paul-André et France-Lyse FINOT
LU POUR VOUS
La connaissance des plantes exotiques pour les jardins tempérés et méditerranéens par Pierre-Olivier ALBANO, Editions Edisud, 324 pages, 29 euros Pierre-Olivier récidive. Après sa Connaissance des palmiers chez le même éditeur il y a un an, il nous épate à nouveau. Ce nouveau livre est charnu, disons comme une fleur de Strelitzia alba. On en a plein la main, plein les yeux, plein l’imagination. C’est le propre de ces plantes exotiques de nous enflammer les méninges au point que nous n’avons pas de repos tant que nous ne sommes pas allés chez le pépiniériste acheter le petit Alocasia qui promet, de devenir géant. Nous sommes des enfants devant les plantes exotiques. Elles assouvissent une nostalgie et une faim d’abondance végétale. Elles sont goulues de soleil, d’eau, de terre fertile et nous le rendent en feuillage, en fleurs, en fruits disproportionnés à nos yeux de paysans du nord. (Si ce n’est nous, ce sont nos ancêtres...) Voir se développer un bananier Musa paradisica e n quelques mois stupéfie. Le voir ensuite rejeter du pied et former une simili jungle à lui seul laisse béat. Lui associer en vrac des cycas, des monstera, des aloès, des fougères arborescentes, des gingembres...et nous voilà sur la piste du douanier Rousseau, on cherche la panthère noire entre les feuilles des tarots, et la joueuse de flûte dans son pagne multicolore derrière le stipe rouge de l’Ensete ventricosum. Les soucis viennent plus tard, lorsqu’il faut protéger tout ce beau monde du gel. Mais nous avons eu les gratifications avant l’angoisse. Et le livre de Pierre-Olivier est là pour nous aider de ses conseils pratiques. C’est un instrument précis, qui mentionne l’origine des plantes, rempli de conseils de culture, doté d’une table analytique qui permet de retrouver rapidement ce qu’on cherche. Trop optimiste, trop timoré parfois à propos de certaines possibilités d’acclimatation, c’est à chacun d’en juger selon ses propres expériences sur le terrain. Il faut aussi savoir que ce livre ne traite que les cycadales, les fougères arborescentes et les monocotylédones. Dans le prochain, il nous parlera sans doute des avocatiers, des ficus, des sapotillers, des arbres à tomate, des manguiers...
Alain HERVE
REVUE DE PRESSE
Saluons la sortie de la revue, Espadice, publication officielle de l’association espagnole, Asociacion Espanola de Amigos de las Palmeras, « el espacio de los aficionados à las palmeras ». Le bulletin n°4 est daté de juin, 2003. C’est une réalisation de qualité, aux mêmes dimensions que notre revue, imprimée sur papier mat et illustrée de nombreuses photos couleurs. Il comprend 24 pages plus les annonces publicitaires. Ce numéro contient notamment des articles de Carlo Morici sur le palmetum de Santa Cruz de Tenerife, une étude du genre Sabal de Tomas Font Pérez, une autre concernant les cycadales, en particulier le genre Dioon de José Soriano Bel, les activités associatives (il y avait une visite de la collection de Tomas Font) ainsi que les convocations et annonces, y compris celle concernant le Congrès International de El Palmeral de Orihuela, par Santiago Orts Perez. To u s ceux qui lisent l’espagnol sont invités à devenir membres de l’association, donnant droit à l’abonnement à la revue, pour un prix annuel de 30 Û. Pour ceci, il faut écrire à l’adresse suivante : Asociacion Espanola de Amigos de las Palmeras, Pza. Mariano Benlliure N° 5 Pta. : 29. CP . E-46002 Valencia, Espagne. Voici également le numéro de téléphone : 34 963 523 099 Une bouffée tropicale dans votre boite aux lettres ! Je voudrais glisser un mot à tous les amateurs de flore tropicale et à tous les fans de l’île de la Réunion (...et il risque d’y en avoir quelques-uns de plus à l’occasion du prochain voyage des Fous sur place !) en signalant l’existence d’une revue locale consacrée aux jardins et aux plantes : Jardin & Varangues. Il s’agit d’un magazine mensuel de très bonne qualité, entièrement en couleur. A La Réunion, on le trouve chez tous les libraires, mais hélas, pas encore en métropole. Vo u s pouvez cependant vous y abonner et, croyez-moi, c’est un vrai plaisir de le recevoir, surtout pendant les mois d’hiver ! On y apprend à distinguer les différentes espèces de fougères arborescentes ou à s’entourer de fleurs odorantes. On y parle aussi palmiers, souvent en
collaboration avec notre association soeur « Palmeraie- Union «. De nombreux articles sont signés par « François le jardinier «, star locale des bons conseils de jardin, équivalent réunionnais de Nicolas de jardinier.
Un vrai bonheur !
Pour s’abonner : C Carré Editions, B.P. 29, 97424 PITON ST-LEU. E-mail : ricard.christophe@wanadoo.fr
Abonnement: 50 Û (10 numéros par an)
Notre association a été citée dans le journal Rustica, dans son n° 1751 du 16 juillet. Voici le texte :« Où troquer ? Les adhérents de l’association Fous de Palmiers peuvent bénéficier d’une banque de graines. Butia, Chamaedoerea, Phoenix, Sabal, ... les semences de plus d’une trentaine de palmiers leur sont ainsi proposées ... » Dans la revue anglaise, Le Gard e n, du mois d’août il y avait la nouvelle suivante : Mort d’un palmier qui était un héritage de l’époque victorienne et un repère dans le temps. Un Trachycarpus fortunei de 150 ans et 9 m de hauteur est mort à Osborne House dans l’Île de Wi g h t . Il avait été collecté par Robert Fortune lui-même en 1849 et planté le 24 mai 1851 par la Reine Vi c t o r i a pour célébrer son 32ième anniversaire. Le chef jardinier Deb Goodenough va le remplacer pour le prochain anniversaire de la Reine Victoria par un descendant de ce palmier venant du Jardin Botanique de Ve n t n o r. Dans PHM, revue technique des pépiniéristes horticulteurs maraîchers, un intéressant article signé Henri Vidalie : « Palmiers pour intérieur et espaces protégés : gamme et marché. » Un point actuel sur ce marché très pointu en plein essor. Morphologie, physiologie, critères de choix, gamme commerciale, production et marchés. Avec l’appui technique de Patrice FAUCHIER, entre autres. Le Point, n°1611 du 1 août, p. 15, information avec la photo de la semaine. « Les îles palmiers de Dub a ï ». Envie de vacances sur une île en forme de palmier dont les contours sont visibles depuis la lune ? Ce sera possible au large de Dubaï, où deux îles palmiers sont en construction. Première île livrée dans trois ans. (Des notables) seraient prêts à débourser chacun 1,6 millions de dollars pour y acquérir l’une des 1000 luxueuses villas de Palm Jumeirah, la ville qui y sera bâtie. Ces maisonnettes, avec plage privée et piscine, occupent les 17 palmes de l’arbre. Le tronc, sur lequel on circule en monorail, regroupe hôtels, commerces et cinémas. La construction des deuxîles, reliées à l’émirat par des ponts de 300 mètres, coûtera 4 milliards de dollars et ajoutera 120 kilomètres de plage au littoral.
ENTENDU SUR LES ONDES
LES PALMIERS SUR EUROPE 1
Les palmiers et la canicule: tel était le sujet de cet interview donnée par Laurent Cabrol sur Europe 1 à notre vice président Patrice FAUCHIER le dimanche 17 août. Comme nous le savons tous, les palmiers sont les amis de la chaleur. Les auditeurs novices ont pu l’apprendre ce matin-là. Avec quelques conseils indispensables pour passer au mieux les prochains épisodes de chaleur. On nous l’a répété, buvez beaucoup, c’est également valable pour nos chères têtes palmées.
NOUVEAUTÉS
Guide to Landscape Palms par A. W. Meerow 2002 ; 153 Pages ; (20x40cm) Relié ; En anglais Huitième édition de cet excellent livre axé sur le paysage et les espaces verts. Chaque palmier occupe une page avec une ou plusieurs photos couleur et un descriptif résumé mais complet. Des commentaires en pied de page permettent de mieux situer son habitat et son utilisation dans les parcs et jardins. Dans la seconde partie, l’auteur aborde la botanique du palmier, sa fertilisation, sa transplantation et son entretien et enfin les insectes et maladies. Classification par taille, par résistance au sel, par résistance au froid, etc. Ouvrage de référence aux États-Unis Palms won’t grow here par D. A. Francko 2003 ; 268 pages ; (24x16cm) ; Relié ; En anglais Une très grande partie de ce livre est consacrée aux palmiers et leur résistance, leur protection et leur entretien face au froid, mais il déborde largement sur d’autres grandes familles de plantes subtropicales souvent essayées dans des contrées plus froides, comme les Bambousées, les succulentes et autres arbres et arbustes. Après une approche très détaillée du froid et de ses dégâts, l’auteur s’attache à démontrer toutes les possibilités de plantations basées sur une grande expérience de vécu. 79 photographies en couleur accompagnent cet excellent ouvrage Les palmiers de jardin par G. S. Vives 2002 ; 50 Pages ; (21x15cm) ; Broché ; En français Petit ouvrage tout en couleur dans lequel l’auteur aborde quelques généralités sur le palmier. La première partie donne un descriptif sommaire ainsi que quelques notions de culture sur les palmiers. La seconde partie traite des palmiers cultivés sur le pourtour méditerranéen. Pour initiation.
ANNONCES
Échange ou cède plusieurs espèces de Hedychium (gingembres) et quelques Chamaedorea microspadix. Yann CORBEL, «Les Palmiers», 43, rue F. Le Saulnier de St. Jouan, 22520 BINIC yann.corbel@libertysurf.fr 02 96 73 37 23 BRETAGNE Plantation en plein air d’un imposant Ceroxylon quindiuense au Conservatoire Botanique de Brest ! Le sujet qui nous intéresse a été semé en 1986 à partir de graines fournies par le jardin botanique de Bogota. Deux palmiers issus du semis ont été installés en 1994 dans une des serres pédagogiques du conservatoire. Moins de dix ans plus tard, le plus vigoureux des Ceroxylon dépassait les deux mètres de hauteur, son stipe s’élevant doucement. Atteignant les vitres de la toiture de la serre, le palmier a été transplanté à l’extérieur en juin 2003. Poussant entre deux volumineux rochers ne pouvant être déplacés, son arrachage fut délicat. Il a été installé dans un massif abrité situé à quelques mètres de la serre dans laquelle il avait été planté. L’équipe de jardiniers mettra en place une protection hivernale autour du Ceroxylon afin de multiplier encore ses chances de reprise. Nous suivrons avec attention son développement...
Frédéric TOURNAY
BANQUE DE GRAINES
Suite au déménagement de Daniel PFISTER dans le sud de la France, à sa demande nous nous sommes mis à la recherche d’un nouveau banquier. Notre correspondant de Midi-Pyrénées et semeur de graines émérite a accepté d’assumer cette tache. Nous remercions Daniel pour ses bons et loyaux services et lui souhaitons bonne chance dans sa nouvelle vie. Et donc, bon courage à Serge DASSAIN. Avis à tous les donateurs de graines, surtout des régions du sud : pensez à envoyer des graines de la nouvelle récolte pour alimenter la banque des graines. Les graines de beaucoup d’espèces dans notre stock arrivent en fin de viabilité et il faut les remplacer avec des graines fraîches. Nous comptons sur vous. Si vous le souhaitez, l’association peut rembourser vos frais d’envoi de graines en quantité pour la banque ; pour cela il suffit d’envoyer, en même temps que les graines, un justificatif des frais de poste. Nous vous remercions à l’avance.
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